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16 mars 2024 à 14 h 57 min #2592Théo RAMASSAMYMaître des clés
Ce sujet vise à explorer en profondeur comment des molécules et nutriments spécifiques influencent la santé humaine, contribuent à la longévité et affectent les performances ainsi que la récupération sportive.
21 mars 2024 à 14 h 09 min #2600Théo RAMASSAMYMaître des cléshttps://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/nbu.12667
Polyphenols in obesity and weight management: Are they worth further research? An umbrella review
Neuf revues systématiques (dont huit incluaient une méta-analyse) ont été incluses. Les preuves des effets des polyphénols sur la réduction du poids corporel sont mitigées et, lorsque les effets sont significatifs, ils sont numériquement faibles et peu susceptibles d’aider à réduire le poids corporel ou à prévenir la prise de poids. Les recherches futures devraient se concentrer sur l’établissement des effets anti-inflammatoires et antioxydants des polyphénols au moyen d’essais contrôlés randomisés bien conçus. De telles recherches pourraient être plus utiles et plus rentables puisqu’elles ont démontré leur potentiel d’amélioration de la santé humaine.
24 mars 2024 à 13 h 16 min #2613Théo RAMASSAMYMaître des cléshttps://physoc.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1113/EP091358
Mitochondrial transplantation combined with coenzyme Q10 induces cardioprotection and mitochondrial improvement in aged male rats with reperfusion injury
Cette étude a révélé que le traitement combiné transplantation mitochondriale et coenzyme Q10 peut être considéré comme une stratégie cardioprotectrice prometteuse pour réduire les lésions d’ischémie-reperfusion myocardiques liées au vieillissement, en partie en restaurant la fonction mitochondriale.
29 mars 2024 à 17 h 20 min #2639Théo RAMASSAMYMaître des clésDairy intake in association with asthma symptoms among a large sample of children and adolescents: a cross-sectional study
Contexte et objectif : Les produits laitiers peuvent être associés à un risque accru d’asthme, bien qu’il existe peu de preuves scientifiques pour étayer cette association. Le but de cette étude était d’explorer l’association entre la consommation de produits laitiers et les symptômes de l’asthme.
Matériels et méthodes : Cette étude transversale a été menée auprès d’enfants et d’adolescents âgés de 6 à 8 ans et de 13 à 14 ans vivant dans le centre de l’Iran. La consommation alimentaire diététique a été évaluée à l’aide d’un questionnaire à choix multiples. La régression logistique a été utilisée pour obtenir des rapports de cotes pour l’association entre le lait, les autres produits laitiers et la consommation totale de produits laitiers avec le risque de symptômes d’asthme.
Conclusion : La consommation de produits laitiers autres que le lait, notamment le fromage et le yaourt, pourrait réduire le risque de respiration sifflante chez les enfants et les adolescents.
7 juillet 2024 à 13 h 57 min #2722Théo RAMASSAMYMaître des clésThe oral microbiome, nitric oxide and exercise performance
• Les bactéries buccales contribuent à la production d’oxyde nitrique et influencent le métabolisme de l’hôte.
Le microbiome humain comprend environ 1 013 à 1 014 cellules microbiennes qui forment une relation symbiotique avec l’hôte et jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme humain. Dans la cavité buccale, plusieurs espèces de bactéries sont capables de réduire le nitrate en nitrite ; un précurseur clé de la molécule de signalisation oxyde nitrique. L’oxyde nitrique a une myriade de fonctions physiologiques, notamment le maintien de l’homéostasie cardiovasculaire et la régulation des réponses aiguës et chroniques à l’exercice.
Cet article présente une brève revue narrative de la recherche qui a exploré comment la diversité et la plasticité du microbiome oral influencent la biodisponibilité de l’oxyde nitrique et les résultats physiologiques associés. Il existe des preuves sans équivoque que la dysbiose (par exemple due à une maladie) ou la perturbation (par exemple par l’utilisation de bains de bouche antiseptiques ou d’antibiotiques) du microbiote oral supprimera la production d’oxyde nitrique via la voie nitrate-nitrite-oxyde nitrique et aura un impact négatif sur la pression artérielle.
À l’inverse, des données préliminaires suggèrent que la prolifération de bactéries réductrices de nitrate via l’alimentation ou des probiotiques ciblés peut augmenter la production d’oxyde nitrique et améliorer les marqueurs de la santé bucco-dentaire . Malgré cela, il reste à établir si une modification délibérée du microbiome buccal peut avoir un impact significatif sur la performance physique. Les recherches futures devraient déterminer si les modifications de la composition et de l’activité métabolique des bactéries dans la bouche influencent les réponses aiguës à l’exercice et les adaptations physiologiques à l’entraînement physique.
13 août 2024 à 13 h 08 min #2729Théo RAMASSAMYMaître des clés🔴Mitigating Traumatic Brain Injury: A Narrative Review of Supplementation and Dietary Protocols
Les traumatismes crâniens (TCC) constituent un problème de santé publique important et une source majeure d’invalidité et de décès aux États-Unis et dans le monde. Les traumatismes crâniens sont fortement associés à des taux de morbidité et de mortalité élevés, entraînant une multitude de conséquences négatives sur la santé et de complications à long terme et imposant un lourd fardeau financier aux systèmes de santé. Une voie prometteuse pour la prévention et le traitement des lésions cérébrales est la conception de protocoles alimentaires et de supplémentation spécifiques aux TCC, centrés sur des produits nutraceutiques et des composés biochimiques dont il a été démontré que les mécanismes d’action interfèrent avec, et potentiellement atténuent, certains des processus neurophysiologiques déclenchés par TBI. Par exemple, des preuves suggèrent que la créatine monohydratée et les acides gras oméga-3 (DHA et EPA) aident à diminuer l’inflammation, à réduire les dommages neuronaux et à maintenir un apport énergétique adéquat au cerveau après une blessure.
De même, une supplémentation en mélatonine peut améliorer certains des troubles du sommeil souvent ressentis après un traumatisme crânien. La portée de cette revue narrative est de résumer la littérature disponible sur les effets neuroprotecteurs de certains nutriments dans le contexte des résultats liés aux traumatismes crâniens et de fournir un aperçu fondé sur des données probantes de la supplémentation et des protocoles alimentaires qui peuvent être envisagés chez les individus affectés par ou à risque élevé de commotion cérébrale et de traumatismes crâniens plus graves.
Les composés prophylactiques et/ou thérapeutiques à l’étude comprennent le monohydrate de créatine, les acides gras oméga-3, les BCAA, la riboflavine, la choline, le magnésium, les anthocyanes de baies, le Boswellia serrata, l’enzogénol, la N-acétylcystéine et la mélatonine. Les résultats de cette analyse sont également placés dans le contexte de l’évaluation et du traitement d’importants paramètres liés à la santé et physiologiques dans la période péri-impact, tels que l’état de santé métabolique et nutritionnel prémorbide, la régulation de la glycémie et la thermorégulation après une blessure, la consommation de caféine et les comportements de sommeil. Alors que les preuves cliniques dans ce domaine de recherche émergent rapidement, une approche globale comprenant des interventions nutritionnelles appropriées a le potentiel d’atténuer certains des dommages physiques, neurologiques et émotionnels infligés par les traumatismes crâniens, de promouvoir un rétablissement rapide et efficace et d’informer les décideurs politiques dans le développement de stratégies de prévention.
15 août 2024 à 13 h 00 min #2736Théo RAMASSAMYMaître des clés🔴Tea, coffee, and caffeine intake and risk of dementia and Alzheimer’s disease: a systematic review and meta-analysis of cohort studies
Il existe des preuves limitées et contradictoires sur les associations entre le thé, le café et consommation de caféine et risque de démence et de maladie d’Alzheimer (MA). Cette méta-analyse visait à élucider ces associations et à quantifier les relations dose-réponse potentielles.
PubMed, EMBASE et Web of Science ont fait l’objet de recherches jusqu’au 11 juin 2024 pour des études de cohorte. Des modèles à effets aléatoires ont été utilisés pour calculer les risques relatifs (RR) regroupés et les intervalles de confiance (IC) à 95 %, la relation dose-réponse étant évaluée à l’aide de splines cubiques restreintes. L’outil GRADE (Grading of Recommendations Assessment Development and Evaluation) a été utilisé pour évaluer le risque de biais.
Notre analyse a porté sur 38 cohortes, totalisant 751 824 participants et 13 017 cas de démence et 17 341 cas de MA. Pour la démence, par rapport à la catégorie la plus basse, les RR regroupés (IC à 95 %) dans la catégorie la plus élevée de thé, café et caféine étaient de 0,84 (0,74-0,96, n = 6), 0,95 (0,87-1,02, n = 9). et 0,94 (0,70-1,25, n = 5), tous étant évalués comme étant de faible certitude dans GRADE. Pour la MA, les RR regroupés (IC à 95 %) dans la catégorie la plus élevée de thé, de café et de caféine par rapport à la catégorie la plus basse étaient de 0,93 (0,87 à 1,00, n = 6), 1,01 (0,90 à 1,12, n = 10), et 1,34 (1,04-1,74, n = 2), avec des niveaux de certitude respectivement faible, faible et très faible. L’analyse dose-réponse a indiqué une relation non linéaire entre la consommation de café (Poverall = 0,04 et Pnonlinear = 0,01) et le risque de démence, montrant l’association protectrice du risque de démence avec 1 à 3 tasses de café par jour. Il existe une association linéaire entre la consommation de thé et le risque de démence, avec une diminution significative du risque de démence pour chaque augmentation d’une tasse par jour de la consommation de thé (0,96, IC à 95 % 0,94-0,99, Poverall = 0,01 et Pnonlinéaire = 0,68).
Une consommation accrue de thé était associée à une diminution du risque de démence et de MA, et une relation non linéaire a été trouvée entre le café et la démence, confortant ainsi les recommandations de santé publique en matière de prévention de la démence.
2 septembre 2024 à 14 h 16 min #2767Théo RAMASSAMYMaître des clés🟡Caffeinated beverages intake and risk of deep vein thrombosis: A Mendelian randomization study
Cette étude visait à explorer le lien potentiel entre la consommation de café et de thé et le risque de thrombose veineuse profonde (TVP) grâce à une analyse de randomisation mendélienne (RM). En utilisant la RM, nous avons identifié 33 polymorphismes d’un seul nucléotide (SNP) comme variables instrumentales (VI) pour la consommation de café et 38 SNP pour la consommation de thé. L’enquête a utilisé la méthode de pondération de la variance inverse (IVW) pour évaluer l’impact causal de la consommation de boissons sur le risque de TVP. De plus, les tests MR-Egger et MR-PRESSO ont été réalisés pour évaluer la pléiotropie, tandis que le test Q de Cochran a évalué l’hétérogénéité. Une analyse de robustesse a été réalisée selon une approche leave-one-out. L’analyse MR a révélé une association significative entre la consommation de café et un risque accru de TVP (rapport de cotes [RC] 1,008, intervalle de confiance [IC] à 95 % = 1,001-1,015, P = 0,025). À l’inverse, aucun effet causal substantiel de la consommation de thé sur la TVP n’a été observé (RC 1,001, IC à 95 % = 0,995-1,007, P = 0,735). Il est important de noter qu’aucun niveau significatif d’hétérogénéité, de pléiotropie ou de biais n’a été détecté dans les variables instrumentales utilisées.
En résumé, nos résultats suggèrent un risque légèrement accru de TVP associé à la consommation de café, tandis que la consommation de thé n’a pas montré d’impact significatif sur le risque de TVP.
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