Krav Maga Dijon – Concept R-Cross › Forums › Veille Scientifique › Actions des Vitamines et Minéraux sur la santé, la longévité et le sport
- Ce sujet contient 16 réponses, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Théo RAMASSAMY, le il y a 3 mois et 2 semaines.
-
AuteurMessages
-
1 septembre 2024 à 14 h 09 min #2750Théo RAMASSAMYMaître des clés
🔴Is bone mineral density in middle-aged and elderly individuals associated with their dietary patterns? A study based on NHANES
Introduction : La densité minérale osseuse (DMO) est un indice crucial pour prédire le risque de fracture et diagnostiquer l’ostéoporose. Avec l’augmentation mondiale de la prévalence de l’ostéoporose, la compréhension de la relation entre les habitudes alimentaires et la DMO est vitale pour la santé publique. Cette étude visait à explorer l’association entre divers régimes alimentaires et la DMO chez les adultes en utilisant les données de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES).
Méthodes : Les données ont été analysées auprès de 8 416 participants de la NHANES âgés de 40 ans et plus au cours de trois cycles d’enquête non consécutifs de 2013 à 2020. Les habitudes alimentaires ont été identifiées à l’aide d’une combinaison d’analyse factorielle et d’analyse de cluster. Les mesures de la DMO ont ensuite été évaluées et les associations avec les habitudes alimentaires identifiées ont été analysées, avec des ajustements effectués pour les variables démographiques.
Résultats : L’analyse a permis d’identifier trois régimes alimentaires distincts :
« Faible teneur en protéines et teneur élevée en fibres alimentaires et en vitamine A et magnésium (LP-HDF-Vit A-Mg) »,
« Teneur élevée en macronutriments : 🔴choline-sélénium🔴 (HM-Cho-Se) » et
« Teneur faible en macronutriments : vitamine D et calcium (LM-Vit D-Ca) ».Nous avons ensuite constaté que les femmes, les personnes âgées et certains groupes ethniques présentaient un risque plus élevé de faible DMO. Les participants adhérant aux régimes alimentaires « HM-Cho-Se » et « LP-HDF-Vit A-Mg » présentaient une DMO significativement plus élevée que ceux suivant le régime « LM-Vit D-Ca ». Après ajustement des variables démographiques, le régime « HM-Cho-Se » est resté positivement associé à la DMO, tandis que le régime « LM-Vit D-Ca » n’a montré aucune association significative avec la DMO ou le risque de faible DMO.
Discussion : Les résultats suggèrent que l’adhésion au régime alimentaire « HM-Cho-Se » peut réduire le risque de faible DMO, ce qui indique des synergies potentielles entre ces nutriments pour la santé osseuse . Cependant, l’étude présente des limites, notamment la conception transversale et la subjectivité potentielle de l’analyse factorielle. Les recherches futures devraient se concentrer sur des études longitudinales impliquant divers groupes d’âge pour mieux comprendre la relation causale entre les habitudes alimentaires et la DMO. Malgré ces limites, l’étude souligne l’importance des facteurs alimentaires dans le maintien de la santé osseuse et suggère des interventions alimentaires potentielles pour réduire le risque de faible DMO et d’ostéoporose.
2 septembre 2024 à 14 h 16 min #2766Théo RAMASSAMYMaître des clés🔴Serum 25-hydroxyvitamin D levels and risk of all-cause and cause-specific mortality: A 14-year prospective cohort study
Le taux circulant de vitamine D qui est optimal pour la santé est inconnu. Cette étude visait à examiner l’association entre le taux circulant de vitamine D et le risque de mortalité toutes causes confondues et par cause spécifique.
Cette étude de cohorte prospective a porté sur 18 797 adultes coréens âgés de 40 ans ou plus, vivant dans des zones rurales, sans antécédents de cancer ou de maladie cardiovasculaire (MCV) au départ. Les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) ont été mesurés au départ. Les participants ont été suivis à partir de la date de l’enquête (2005-2012) jusqu’au 31 décembre 2021. La régression des risques proportionnels de Cox a été utilisée pour estimer les rapports de risque (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour la mortalité selon le niveau de vitamine D de base. Des splines cubiques restreintes ont été utilisées pour explorer la non-linéarité.
La médiane (écart interquartile) du taux de 25(OH)D était de 55,8 (40,8–71 8)nmol/L). Au cours d’un suivi médian de 14,3 ans, 2250 décès ont été enregistrés. Comparativement aux participants ayant un taux de 25(OH)D < 30 nmol/L, des taux de vitamine D plus élevés (30 à < 50, 50 à < 75 et ≥ 75 nmol/L) étaient associés à un risque plus faible de mortalité toutes causes confondues : HR (IC à 95 %) de 0,82 (0,69–0,98), 0,74 (0,62–0,88) et 0,69 (0,57–0,84), respectivement. Une relation non linéaire entre le taux de vitamine D et la mortalité toutes causes confondues a été observée, le risque plafonnant entre 50 et 60 nmol/L (p pour la non-linéarité = 0,009). Français L'association était plus prononcée pour la mortalité liée au cancer. HR 0,55 (IC à 95 % : 0,39-0,77) pour un taux de 25(OH)D ≥ 75 nmol/L par rapport à < 30,0 nmol/L. De faibles taux de vitamine D étaient associés à une mortalité accrue par maladie cardiovasculaire chez les hommes. Le taux de vitamine D était inversement associé à la mortalité toutes causes confondues et à la mortalité par cause spécifique chez les adultes d'âge moyen et les personnes âgées. Le maintien d'un taux sérique de 25(OH)D d'environ 50-60 nmol/L peut contribuer à la longévité et justifie des recherches plus approfondies.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.